samedi 30 juin 2012

Bleu, bleuets...

Par un bel après-midi ensoleillé, nous partons chasser les girolles.
Selon le principe bien connu des amateurs de croquis en toutes situations,
je glisse discrètement dans le fond de mon panier, carnet, aquarelle, pinceau.
Malheureusement, nulles girolles ne viendra tenir compagnie 
à mon carnet cet après-midi là.
En sortant du bois, une très belle vue sur un champ de bleuets
me donne envie de sortir mes couleurs.
Un carré d'herbe en guise de coussin, je profite du soleil
qui se fait si rare depuis des semaines. 

Quelque part entre Pasques et Panges, un champ de bleuets
Je ne résiste pas au plaisir de  dessiner une églantine qui se balance mollement dans le vent.

Certe ce soir, point de fricassée de champignons, mais le souvenir d'un bel instant.



mercredi 27 juin 2012

Jura en vert et bleu

Au programme de l'après-midi, une photo du Lac des Mortes dans le Jura. J'ai plus l'habitude de le voir sous la neige.
Papier Fabriano - Extra white - Grain torchon
Encore du vert, je commence à m'habituer, je ne ronchonne plus, depuis que j'ai abandonné les verts clé en main, je trouve même que c'est assez plaisant à travailler ces paysages verdoyants (il parait qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...).

Règle numéro 2 : pour avoir de beaux verts utiliser des bleus et des jaunes.

Je continue mes essais sur le papier Fabriano. Je ne maitrise pas toujours les taches et les auréoles, mais le rendu est plutôt plaisant pour ce genre de sujet. J'ai toujours des problèmes pour donner du volume aux arbres, là, je rajoute quelques gouttes d'eau à divers degrés de séchage et ça se fait tout seul. Avec mon vieux copain Arches, j'aurais du passer plusieurs couches de lavis, j'aurais perdu la spontanéité. En revanche, je suis assez désarçonnée par l'éclat des couleurs. Je dois faire attention pour ne pas avoir un résultat trop criard.
Pour l'instant, je ne travaille que de très petits formats (23x30,5 cm) mais je vais investir dans 1 grand bloc.

L'aquarelle est un apprentissage permanent, j'ai encore de quoi m'occuper pour de longues années....

vendredi 22 juin 2012

Automne

Sujet imposé du cours de Mercredi dernier : l'étang sur les berges duquel nous nous trouvions le week-end dernier... mais à l'automne.
Du vert, des rouges, des jaunes, des reflets et une envie, tenter de travailler mouillé, de faire du fondu, moins de détail.
Premier essai sur mon papier habituel, de l'Arche grain torchon. Comme souvent, je pars trop foncé et je me noie dans les détails. Je retourne ma feuille et en quelques dizaines de minutes, je recommence, c'était un tout petit peu mieux. Retour à la maison avec ma pauvre feuille barbouillée dans tous les sens....
La persévérance étant, je vais finir par le croire, une de mes qualités, je tente un troisième essais. Voyant ce que Christelle fait avec le papier Fabriano, j'en avais acheté un bloc. Je l'avais testé une fois mais je n'avais pas été séduite. En effet, il est très différent de l'Arche qui est très buvard, lorsque l'on travaille dans le mouillé, il diffuse beaucoup. Le Fabriano lui, garde la trace du passage du pinceau, on peut faire des retraits de pigments et il fait de très jolies auréoles lorsque l'on pose des gouttes d'eau.
Une bonne heure de travail, et voici le résultat.
D'après une photo d'Anne Lemaitre
Je ne suis pas si mécontente. Les couleurs sont plus lumineuses que sur l'Arche, le Fabriano est beaucoup plus blanc. Les sapins à droite et leur reflet me plaisent bien, les tâches d'eau, pas toujours maitrisées... leurs ont donné un joli volume.
Je retenterai l'expérience Fabriano, sans abandonner mon Arche que j'aime beaucoup. On peut le mouiller, le peindre et le repeindre, il tient le coup. Et puis, depuis le temps que l'on en bave ensemble, on est habitué l'un à l'autre, on se connait, même si, je ne le contrôle pas toujours...

lundi 18 juin 2012

A la campagne....


Séjour GastronoEkoloCroquis dans un petit coin de Paradis nommé "Le Gîte des Fleurs", à Saint-Prix-en-Morvan, pour quelques volontaires de l'Atelier Bleu et 2 petites nouvelles qui venaient de loin pour suivre l'enseignement d'Anne.

 

Accompagnés aux pinceaux par Martine la maitresse des lieux (alias la Néo-Morvandelle), nous avons tenté de saisir les formes et les couleurs des fleurs du jardin, sous l’œil  bienveillant et critique de son mari Olivier.
 Après un déjeuner gastronomique et champêtre, nous sommes allés promener nos pinceaux sous les frondaisons, au milieu des fougères, au pied de la Cascade de la Cane.
Trouver un angle, se lancer, petit à petit pour ne pas se perdre dans les détails. Tenter de rendre l'éclat de la mousse au soleil, le relief des rochers et le mouvement de l'eau. La garder bien blanche cette cascade.
 
Le lendemain, second paysage. Le sujet imposé, dessiner l'arbre (dont j'ai oublié le nom), là-bas, de l'autre coté de l'étang qui miroite au soleil. Après des hésitations, j'attaque. Mon arbre terminé, je le trouve un peu seul au milieu de la page alors je continue le paysage, et forte de mon "expérience" du dernier cours, j'ajoute quelques reflets.




Le dernier exercice je n'ai pas eu le temps de le terminer. C'est la vue du Mont-Beuvray depuis les bords de l'étang. Je le terminerai tranquillement à la maison. C'est sur, il n'y aura pas l'ambiance studieuse et joyeuse du stage, mais pendant une heure ou deux, en pensée, je retournerai là-bas, dans ce petit coin de Paradis.

L'avez-vous remarqué, le fil rouge de ce Carnet Morvandiaux, un petit dessin au crayon sur chaque page.


mercredi 13 juin 2012

En attendant le soleil...

Un coin de ciel bleu, quelques nuages, des reflets, tout est bon pour oublier le gris des jours qui se suivent et se ressemblent.

Après plusieurs semaines sans "peindre",  pour des raisons aussi diverses que variées, un séjour en Espagne, un en Alsace, une course à préparer ( allez voir les photos sur le site ODYSSEA), la reprise est difficile et ce malgré les croquis. 
Comment commencer, comment terminer, comment rendre la finesse des branches des arbres, comment ne pas salir le blanc du reflet du soleil ?
Après un premier essais non concluant pour le ciel (j'avais mélangé du bleu outremer et du bleu d'Anvers, en modelant les nuages, les 2 bleus se sont séparés), j'ai passé ma feuille sous le robinet et je suis repartie sur du bleu outremer seul. Après séchage, je l'ai retravaillé avec du bleu cobalt pour lui donner du peps.
Sur les conseils d'Anne, j'ai grisé le jaune qui était trop vif et un peu incongru.
Après moult hésitations, je me suis lancée pour les arbres, les pontons à contrejour, en essayant de travailler finement, le reflet du premier plan à droite et les vaguelettes, le tout en même temps. J'ai travaillé trop lentement et les arbres ne sont pas uniformes, il y a quelques auréoles, on va dire que ça sculpte la masse sombre....
Le nez dessus, je n'étais pas trop satisfaite, mais en prenant du recul, les défauts des arbres se voient moins et la profondeur apparait. 

Règle numéro 1 : toujours lever le nez de son aquarelle, pour mieux la voir....

mercredi 6 juin 2012

Rose

Parce que la vie malheureusement, ce n'est pas que de la peinture, 
depuis quelques jours je vois la vie en rose !








Pourquoi tout ce rose me direz-vous ?

 
Et bien pour ça !!!!

Accompagnée de 205 élèves, personnels et enseignants du Lycée où je travaille 
(plus connu d'habitude pour les résultats de ses élèves aux concours),
et pour la quatrième année consécutive,
nous allons participer à la course ODYSSEA
afin de collecter des fonds pour la lutte contre le cancer.


Si vous êtes à Dijon Samedi soir,
que vous avez envie de vous dégourdir les jambes,

Venez nous rejoindre !!!!
vous ne pourrez pas nous rater, nous serons au total 3500, avec un tee-shirt rose.